18 mai 2021

Le MaaS qu’est-ce que c’est ?
C’est l’acronyme de Mobility as a Service. Son objectif ? Avoir, sur une plateforme unique, la possibilité de trouver le meilleur itinéraire, payer son trajet, valider son titre de transport ou encore débloquer un véhicule en libre-service (électriques ou non : vélo, voiture, trottinette, scooter).

Il existe déjà aujourd’hui des applications de MaaS mais proposant différents niveaux de service :
De la « Planification + Vente de billets » à l’unité (avec une commission de l’opérateur sur chaque vente) à la « Planification + Vente de billets + Tarification » au forfait sur un mode all-inclusive.

En Europe et en France, les débuts du MaaS
C’est dans les pays nordiques qu’on trouve les prémices des services de MaaS, avec dès 2013 une première expérience du service en Suède auprès de 70 utilisateurs.
Il faudra attendre 2017 pour qu’un premier service soit proposé par la société Whim dans la capitale Helsinki, rejoint par City Mapper Pass en 2019 à Londres.
Mais la France n’est pas restée à la traîne puisque c’est à Mulhouse que les pouvoirs publics ont développé un service de MaaS, intitulé « Compte mobilité », qui permet d’utiliser de nombreux transports et de recevoir une facture au global de ses déplacements au tarif le plus avantageux.

Quel avenir pour le MaaS ?
On peut se demander si en France la collaboration entre les différents acteurs publics et privés pourra se déployer à grande échelle ? Et si un modèle national pourrait voir le jour, avec des pass utilisables inter-villes, voir même au niveau international à l’instar d’Uber ?
Les acteurs du MaaS réfléchissent également à inclure dans leur offre des incitations à l’usage de la mobilité douce (avantages financiers en heures creuses).

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