1 juillet 2019

Vers une substitution des produits laitiers par le végétal ?

 

Les produits à base de laits végétaux ne cessent de s’introduire dans nos rayons.

Boissons, desserts, tartinables, glaces à base de soja, de coco, d’amande, d’épeautre, de riz, de sarrasin, de noix de cajou… Et bien d‘autres fruits à coques, céréales ou graines…

Pour ne pas passer à côté de la poule aux œufs d’or, les marques telles que Bjorg, Alpro, Sojasun, Vita Coco – ou encore Saint Hubert, Charles & Alice, Flora (nouvelle marque d’Unilever), N.A ou Andros – investissent considérablement en R&D, pour se diversifier et participer à cette course à l’innovation.

 

Largement impulsée par l’émergence du bio et du véganisme, par la quête d’une alimentation plus variée, plus équilibrée mais également par les questions d’allergie et d’intolérance (lait de vache et lactose), la consommation des produits à base de laits végétaux se démocratise. Et elle constitue une bonne alternative aux produits laitiers animaux.

Ainsi, l’an dernier, les ventes de laits végétaux ont grimpé de 20%. Tandis que celles du lait de vache est en recul de 4%. Mais est-ce que le végétal peut se substituer aux produits laitiers ?

Les français se détournent des produits laitiers. Mais une confusion apparaît entre les bénéfices des deux types de produits, accentuée par les emballages et les codes de communication du marché du végétal inspirés des produits laitiers.

Résultats d’un mélange d’eau et de céréales ou de fruits secs : les graines sont trempées dans de l’eau, broyées puis le mélange est filtré. Ces produits végétaux riches en magnésium, en potassium et en acides gras insaturés, sont un bon anti-cholestérol. En revanche, lorsqu’ils ne sont pas enrichis, ils sont naturellement pauvres en vitamines D, B12. De même, leur contribution en calcium et protéine est plutôt limitée, à la différence du lait de vache.

Selon les scientifiques et les professionnels de la santé, en termes d’apports nutritionnels, les produits à base de laits végétaux ne peuvent donc, en aucun cas, remplacer le lait de vache, notamment dans l’alimentation des nourrissons.

Afin d’éviter les confusions dans l’esprit des consommateurs en Europe, les appellations « laits », « fromages », beurre », « yaourts », « crèmes » ou même « chantilly » sont ainsi uniquement réservées aux produits laitiers et donc d’origine animale, depuis juin 2017.

 

En tout état de cause, les produits végétaux ne cessent d’attirer de nouveaux adeptes. Le marché, très dynamique, est sans doute promis à un bel avenir. Avec le développement permanent de produits répondant aux besoins des consommateurs de manger sain, diversifié et gourmand.

Dans d’autres pays européens tels qu’en Italie, en Espagne ou au Bénélux, l’engouement à l’égard du végétal est déjà largement installé. Aux Etats-Unis, l’ampleur de cette tendance est décuplée et ne cesse de gagner du terrain. Et elle touche désormais les rayons viande…

 

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L’équipe LDB Mica Research