21 janvier 2019

L’histoire de l’automobile est née avec le pétrole.

Et bien que différentes alternatives (GPL, GNV, biocarburants, électricité) existent, l’énergie fossile venant du pétrole reste aujourd’hui très largement dominante sur le marché. Depuis quelques années, une énergie renouvelable tente timidement de se faire une place dans cet univers. Elle se veut propre et économique : l’hydrogène.

Pour les professionnels, cette solution paraît être, de prime abord, un choix judicieux. Notamment grâce à son autonomie très proche des véhicules thermiques (environ 600km pour le Nissan Solid Oxyd Fuel Cell – base modèle eNV200 annoncé pour 2020).

 

Reste donc à prouver que l’hydrogène est plus propre que les autres énergies renouvelables.

D’après Philippe Boucly, président de l’Association Française pour l’Hydrogène et les Piles à Combustibles : « L’atome d’hydrogène est l’élément le plus simple, le plus léger et le plus abondant sur terre. Incolore, inodore et non toxique, l’hydrogène est très énergétique avec 33 kWh/g, soit 2,5 fois plus que le gaz naturel et 3 fois plus que le gazole. Sa combustion très propre n’émet ni gaz à effet de serre ni polluant, seulement de la chaleur et de l’eau ».

D’autre part, concernant la question de la production, l’AFHYPAC indique que le procédé le plus économique et le plus utilisé est le reformage du gaz naturel.
Cette technique consiste à faire réagir du méthane avec de la vapeur d’eau chauffée. Un mélange d’hydrogène et de monoxyde de carbone en ressort. Il sera à son tour confronté à de la vapeur d’eau très chaude. Une fois refroidi, le mélange obtenu est divisé afin de recueillir l’hydrogène.

Toutefois, c’est bien le dernier procédé de la production qui pose problème. Cette étape ultime génère du carbone, ce qui représente un frein par rapport à la protection de l’environnement: la gazéification et pyrolyse de la biomasse.

Elles permettent d’obtenir de l’hydrogène et du monoxyde de carbone par transformation chimique du bois à très haute température (1200 °C).

 

Indépendamment du problème écologique posé par la production de cet atome (95% de l’atome hydrogène est produit à partir de ressources fossiles comme le gaz naturel, le pétrole, le bois ou le charbon), se pose également la question du stockage.

Du fait de sa faible densité, il faut compter pas moins de 11 m3 pour stocker 1 kg d’hydrogène à pression atmosphérique et température ambiante.

 

Pour en savoir plus sur nos Etudes Automobile & Mobilité, contactez-nous.

 

Sources : Quid de l’hydrogène pour les véhicules utilitaires légers ? – Caradisiac