8 avril 2019

Transports : Priorité à la réduction de l’emprunte carbone

 

Malgré les annonces préoccupantes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) – qui prédisait en Octobre 2018 un réchauffement des températures mondiales de + 1,5% entre 2030 et 2052 si aucune mesure n’était prise – une nouvelle étude parue en Janvier 2019 menée par le Rhodium Group montre qu’aucun axe d’amélioration n’a été entrepris pour tenter de ralentir le réchauffement climatique, notamment aux USA et en Chine.

Cette étude précise que les secteurs les plus gourmands sont : l’énergie, les transports, l’industrie et le bâtiment.

L’analyse suggère également, que parmi ces 4 postes énergivores, le transport est celui qui a le plus de mal à réduire son emprunte carbone. Le secteur des Transports, dans sa diversité, regroupe plusieurs modes : le transport de personnes ou de marchandises et le transport aérien ou le transport maritime.

 

Intéressons-nous au transport de marchandises :

Dans le domaine du transport routier, travailler sur l’empreinte carbone est une priorité.

Ainsi, la Directive Eurovignette a été spécialement pensée par l’U.E. pour accompagner chaque pays dans une meilleure organisation des transports.

Au niveau des péages, par exemple, on vise une augmentation des taxes, prenant en compte les émissions de polluants des véhicules lourds. Il ne s’agit pas d’une mesure forcément discriminante. Car les poids lourds les plus respectueux de la planète (roulant à l’électrique ou conformes à des normes écologiques précises) payeront moins cher à chaque péage.

Le but n’est pas uniquement de pénaliser les pollueurs. Il vise également à soutenir le développement d’alternatives propres, qui participent à la baisse des émissions de gaz à effet de serre.

 

Un exemple intéressant : la société GEODIS.

Depuis début 2018, GEODIS à mis en place une nouvelle ligne multimodale pour le transport de marchandises entre l’Espagne et l’Allemagne.

Depuis cet été, cinq à six trains par semaine empruntent cet axe. Associée à une desserte locale « porte-à-porte », cette alternative permet de désengorger les routes européennes et de réduire l’empreinte carbone du transport de marchandises sur cet axe.

 

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L’équipe LDB Mica Research

Sources :
Giec
Preliminary US emissions estimates for 2018 – Rhodium Group